Mes trois Mousquetaires !

Mes trois Mousquetaires !

Les Mousquetaires à Courcelle-les-Sémur

Les Mousquetaires à Courcelle-les-Sémur
Les Mousquetaires à Courcelle-les-Sémur :

Il s'agit d'une scène au retour d'Angleterre, après la récupération des ferrets de la reine !

"Jouons les Horaces et les Curiaces" propose d'Artagnan...et la petite troupe se réfugie dans ce château féodal qui date du XIIIe siècle.





Commentaires

  • Donatienne
    Donatienne · 19 janvier 2012

    Merci ! voilà une bonne façon d'expliquer la remarque de d'Artagnan et de se remettre en tête ce moment d'histoire romaine.

    • eric

      NB le combat des Horaces et des Curiaces

      Sous le règne de Tullius Hostilius, une guerre meurtrière éclata entre les habitants d'Albe et ceux de Rome. Pour mettre fin à ce conflit, les chefs des deux peuples conclurent un accord : trois frères défendraient chaque camp, les Horaces pour Rome et les Curiaces pour Albe.

      « Dès le premier choc, les cliquetis des armes firent passer un grand frisson dans l'assistance ; tous en perdaient la voix, et le souffle. Mais au cœur de la mêlée, les trois Albains furent blessés, tandis que deux Romains tombaient, mourant l'un sur l'autre. Leur chute fit pousser des cris de joie à l'armée albaine ; les légions romaines tremblaient pour leur unique champion, que les trois Curiaces avaient entourés. Par bonheur il était indemne, trop faible, à lui seul, il est vrai, pour tous ses adversaires réunis, mais redoutable pour chacun pris à part. Afin de les combattre séparément, il prit la fuite, en se disant que chaque blessé le poursuivrait dans la mesure de ses forces.

      Il était déjà à une certaine distance du champ de bataille, quand il tourna la tête et vit ses poursuivants très espacés. Le premier n'était pas loin : d'un bond, il revint sur lui : Horace avait déjà tué son adversaire et vainqueur, marchait vers le second combat. Poussant des acclamations, les Romains encouragent leur champion : lui, sans donner au dernier Curiace, qui n'était pourtant pas loin, le temps d'arriver, il tue l'autre. Maintenant la lutte était égale, survivant contre survivant ; mais ils n'avaient ni le même moral, ni la même force. L'un, deux fois vainqueur, marchait fièrement à son troisième combat ; l'autre s'y traînait, épuisé. Ce ne fut pas un combat : c'est à peine si l'Albain pouvait porter ses armes ; il lui plonge son épée dans la gorge, l'abat, et le dépouille. »

      Tite-Live, Histoire romaine livre I, 25